Du sommet d'une solitude,
Du plus profond de mon être,
Avec l'espoir sans habitude,
Et l'envie plus qu'un peut être.
Quand la liberté est celle daimer,
Quand je deviens tienne,
Et que l'oubli se fait oublier,
Je suis comme une bohémienne.
Et mon coeur se fait léger,
Et mes larmes aériennes.
La réalité est pauvre en similitudes,
Le rêve m'emporte et me leurre,
Ce que je vis n'a rien d'une certitude,
Ce n'est qu'une illusion intérieure.
Je te dessine à l'encre bleue,
Je te regarde sans vouloir te voir,
Ce qui est au milieu,
De tout ce foutoir,
Tout ce qui donne un sens au jeu,
Et me permet d'encore y croire,
La vérité comme un désaveu,
Le début d'une histoire.
Il pleut sous mes paupières,
Il neige sur ma vie,
L'eau et le froid en bandoulière,
Un puissant désir d'amnésie,
Je te sens faire marche arrière,
Sur un air de plaisanterie,
Mon impuissance comme une barrière,
Ressemble à une clownerie .
Et toutes ces nuits sans fin,
Où le sommeil me fuit,
Un fantôme assassin,
Sans faire de bruit,
S'installe dans tous tes matins,
Habite ton coeur et ton esprit.
Battre en retraite est-ce une solution ?
Quand le temps est ennemi,
Puisque je ne suis que dérision,
Juste un moment de folie,
Une courte et douce passion,
Mais qui reste une utopie.
Sofie