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  • Lunaysol

Mots de passage

Avant que tu ne parles

on doit pouvoir lire sur

ton visage

ce que tu vas dire.

*********************

 

 

Pour ce qui est de l'avenir,

il ne s'agit pas de le prévoir

mais de le rendre possible.

.............................................

(Antoine de St Exupéry)

 

A  force de temps,

les questions meurent

sans donner de réponses.

... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...

(Paul Cosquer)

 

Désires ce que tu possèdes,

détaches-toi de ce que tu possèdes

....................................

maintenant tu es libre.

 

 

 

 

Juste un clin d'oeil

à mon "Ptit ours"

 le 04/01/06

Jour et nuit, blanc et noir, bien et mal, ici et ailleurs, aimer et haïr ...

parce que rien n'existe sans son contraire ...

Un espace de vie où vivent et s'harmonisent sans se contredire, sans se contrarier, sans contrainte ... tous les contraires ...

Un espace de mots, de regards, de tout et de rien ... de coups de coeur et de coups de gueule ... les miens, les vôtres pour en faire les nôtres ...

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Les mots de ...

21 mai 2005 6 21 /05 /mai /2005 00:00

Une souffrance fait mal longtemps

quand elle n'a pas d'espace pour se dire ...

 

 

 

"Ici et Maintenant"

Ces trois mots sont le meilleur guide pour apprécier la vie.

Ils disent, en creux,

sa fugacité et la nécesité qu'il y a de la vivre

avec intensité et conscience.

 

 

 

"Jamais" et "toujours"

sont des chaines pour les mains et les pieds.

 

 

« Nos émotions sont le mouvement

de la vie en nous

« é » (vers l’extérieur) et « motion »

(mouvement)…

Les faire taire c’est refuser la vie en soi »

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21 mai 2005 6 21 /05 /mai /2005 00:00

 

 

 

Du sommet d'une solitude,

Du plus profond de mon être,

Avec l’'espoir sans habitude,

Et l’'envie plus qu’'un peut être.

 

Quand la liberté est celle d’aimer,

Quand je deviens tienne,

Et que l’'oubli se fait oublier,

Je suis comme une bohémienne.

Et mon cœoeur se fait léger,

Et mes larmes aériennes.

 

La réalité est pauvre en similitudes,

Le rêve m’'emporte et me leurre,

Ce que je vis n'’a rien d’'une certitude,

Ce n’'est qu’'une illusion intérieure.

 

Je te dessine à l’'encre bleue,

Je te regarde sans vouloir te voir,

Ce qui est au milieu,

De tout ce foutoir,

Tout ce qui donne un sens au jeu,

Et me permet d’'encore y croire,

La vérité comme un désaveu,

Le début d’'une histoire.

 

Il pleut sous mes paupières,

Il neige sur ma vie,

L’'eau et le froid en bandoulière,

Un puissant désir d’'amnésie,

Je te sens faire marche arrière,

Sur un air de plaisanterie,

Mon impuissance comme une barrière,

Ressemble à une clownerie .

 

Et toutes ces nuits sans fin,

Où le sommeil me fuit,

Un fantôme assassin,

Sans faire de bruit,

S'’installe dans tous tes matins,

Habite ton cœoeur et ton esprit.

 

Battre en retraite est-ce une solution ?

Quand le temps est ennemi,

Puisque je ne suis que dérision,

Juste un moment de folie,

Une courte et douce passion,

Mais qui reste une utopie.

 

 Sofie

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20 mai 2005 5 20 /05 /mai /2005 00:00

L’assertivité, une question de respect

 

Inspiré du mot anglais « assertiveness »,

 

ce néologisme désigne

 

"l’affirmation de soi dans le respect d’autrui" .

 

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19 mai 2005 4 19 /05 /mai /2005 00:00

Il y a des éclairs qui durent l'espace d'un centième de seconde et qui aveuglent.

Il y a des regards qui durent un peu plus longtemps et qui vous éblouissent pour toujours.

Henry Deyglun

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18 mai 2005 3 18 /05 /mai /2005 00:00

Je lègue à mes amis ...

un bleu céruleum pour voler haut,
un bleu de cobalt pour le bonheur,
un bleu d'outremer pour stimuler l'esprit,
un vermillon pour faire circuler le sang allègrement,
un vert mousse pour apaiser les nerfs,
un jaune d'or : richesse,
un violet de cobalt pour la rêverie,
une garance qui fait entendre le violoncelle,
un jaune barite : science-fiction, brillance, éclat,
un ocre jaune pour accepter la terre,
un vert Véronèse pour la mémoire du printemps,
un indigo pour pouvoir accorder l'esprit à l'orage,
un orange pour exercer la vue d'un citronnier au loin,
un jaune citron pour la grâce,
un blanc pur: pureté,
terre de Sienne naturelle: la transmutation de l'or,
un noir somptueux pour voir Titien,
une terre d'ombre pour mieux accepter la mélancolie noire,
une terre de Sienne brûlée pour le sentiment de durée.

Viera da Silva, "Le Testament"

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17 mai 2005 2 17 /05 /mai /2005 00:00

Le regard ne s'empare pas des images,

ce sont elles qui s'emparent du regard.

Elles inondent la conscience.

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16 mai 2005 1 16 /05 /mai /2005 00:00

Aucune carte du monde n'est digne d'un regard si le pays de l'utopie n'y figure pas.

Oscar Wilde

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16 mai 2005 1 16 /05 /mai /2005 00:00

C'est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances,

et c'est notre regard aussi qui peut les libérer.

Amin Maalouf

 

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15 mai 2005 7 15 /05 /mai /2005 00:00

L'arbre

Dans un pays aride s’élevait autrefois un arbre prodigieux.
Sur la plaine, on ne voyait que lui, largement déployé entre les blés et le ciel. Personne ne savait son âge.
Des femmes stériles venaient parfois le supplier de les rendre fécondes, les hommes en secret cherchaient auprès de lui des réponses à des questions inexprimables, mais personne jamais ne goûtait à ses fruits.
Ils étaient pourtant magnifiques, si luisants et dorés le long de ses deux branches maîtresses qu’ils attiraient les mains et les bouches des enfants ignorants.
Eux seuls osaient les désirer. On leur apprenait alors l’étrange et vieille vérité.
La moitié de ses fruits était empoisonné. Or tous, bons ou mauvais, étaient d’aspect semblable.
Des deux branches ouvertes en haut du tronc énorme, l’une portait la mort, l’autre portait la vie, mais on ne savait laquelle nourrissait et laquelle tuait. Et donc on regardait, mais on ne touchait pas.
Vint un été trop chaud, puis un automne sec, puis un hiver glacial. La famine envahit le pays. Seul sur la plaine, l’arbre demeura immuable. Aucun de ses fruits n’avait péri.
Les gens, voyant ce vieux père miraculeusement rescapé des bourrasques, s’approchèrent de lui, indécis et craintifs. Ils se dirent qu’il leur fallait choisir entre le risque de tomber foudroyés, s’ils goûtaient aux merveilles dorées qui luisaient parmi les feuilles, et la certitude de mourir de faim, s’ils n’y goûtaient pas.
Comme ils se laissaient aller en discussions confuses, un homme dont le fils ne vivait plus qu’à peine osa soudain s’avancer. Sous la branche de droite il cueillit un fruit, le croqua et resta debout, le souffle bienheureux. Alors tous à sa suite se bousculèrent et se gorgèrent des fruits sains de la branche de droite qui repoussèrent aussitôt, à peine cueillis, parmi les verdures bruissantes.
Les hommes s’en réjouirent infiniment. Huit jours durant ils festoyèrent, riant de leurs effrois passés.
Ils savaient désormais où étaient les rejetons malfaisants de cet arbre : sur la branche de gauche. Leur vint une rancune haineuse. À cause de la peur qu’ils avaient eu d’elle, ils avaient failli mourir de faim. Ils la jugèrent bientôt aussi inutile que dangereuse. Un enfant étourdi pouvait un jour se prendre à ses fruits mortels que rien ne distinguait des bons. Ils décidèrent donc de la couper au ras du tronc, ce qu’ils firent avec une joie vengeresse.
Le lendemain tous les bons fruits de la branche de droite étaient tombés et pourrissaient dans la poussière. L’arbre amputé de sa moitié mauvaise n’offrait plus au grand soleil qu’un feuillage racorni. Son écorce avait noirci.
Les oiseaux l’avaient fui. Il était mort.


"Ombre et lumière, thérapies et poisons coexistent dans la nature.
Sachons les faire coexister en nous."

Henri Gougaud

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14 mai 2005 6 14 /05 /mai /2005 00:00

La conférence des papillons

Les papillons un soir d’été voletant au hasard des brises rencontrèrent l’ombre nocturne d’une maison de pauvres gens. Derrière la lucarne ouverte, ils aperçurent une bougie qui brûlait dans le noir profond. Ils s’émurent, s’éberluèrent. Ils n’avaient jamais vu qu’en songe de semblables lueurs perdues dans l’infini désert des nuits. Sur la branche basse d’un arbre ils s’assemblèrent, frémissants.
- Oh sa beauté ! se dirent-ils.
- Oh sa droiture, sa noblesse !
- C’est une larme de déesse !
- Une goutte de sang divin !
- Sentez-vous comme cette flamme nous appelle ? dit le plus vieux. C’est la lumière de l’amour. Nous l’avons vue, et désormais nous ne pourrons vivre sans elle. L’un d’entre nous doit l’approcher et ramener de ses nouvelles. Elle est notre rêve vivant.
L’un d’eux fut donc à la lucarne. Il se posa sur le rebord. La flamme eut un frisson menu. La pénombre alentour s’émut. Il s’effraya, revint en hâte, décrivit la chose aperçue. Le vieux soupira, il lui dit :
- Tu n’as pas approché la flamme. Que peux-tu savoir de sa vie, de ses passions, de ses désirs ? Rien. Tais-toi donc. Cesse de geindre.
On envoya un autre expert. Celui-là franchit bravement le seuil obscur de la lucarne, effleura la pointe du feu, poussa un cri de papillon, vira de bord, l’aile fumante, et sen revint à la nuit fraîche en braillant qu’il s’était brûlé.
- Insuffisant, grogna le vieux. Nous voulons en savoir davantage.
Un troisième, ivre de passion, s’en fut sans qu’on le lui demande. Il entra, embrassa la flamme, s’embrasa, partit en fumée. On vit de loin ce compagnon un bref instant éblouir l’ombre.
- Lui seul sait ce qu’amour veut dire, murmura le vieux papillon. Il a eu, c’est incontestable, des nouvelles de son aimée.


 Henri Gougaud

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