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  • Lunaysol

Mots de passage

Avant que tu ne parles

on doit pouvoir lire sur

ton visage

ce que tu vas dire.

*********************

 

 

Pour ce qui est de l'avenir,

il ne s'agit pas de le prévoir

mais de le rendre possible.

.............................................

(Antoine de St Exupéry)

 

A  force de temps,

les questions meurent

sans donner de réponses.

... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...

(Paul Cosquer)

 

Désires ce que tu possèdes,

détaches-toi de ce que tu possèdes

....................................

maintenant tu es libre.

 

 

 

 

Juste un clin d'oeil

à mon "Ptit ours"

 le 04/01/06

Jour et nuit, blanc et noir, bien et mal, ici et ailleurs, aimer et haïr ...

parce que rien n'existe sans son contraire ...

Un espace de vie où vivent et s'harmonisent sans se contredire, sans se contrarier, sans contrainte ... tous les contraires ...

Un espace de mots, de regards, de tout et de rien ... de coups de coeur et de coups de gueule ... les miens, les vôtres pour en faire les nôtres ...

Archives

Les mots de ...

2 juillet 2005 6 02 /07 /juillet /2005 00:00

Un mur … une armure …

Bien en place déjà,

Nécessaire aujourd’hui,

Un nouveau monde,

Peut être un nouveau mal en veille

Quelque part, pas loin …

Je refuse …

 

Un mur … une armure …

Presque invisible mais là,

À mettre à jour au plus vite,

Cette nuit,

Ici,

Sans toi …

 

Un mur … une armure …

Pour que plus jamais ne me blesse

Ce que je croyais être,

Ce que j’aimais être,

Ce qui est mort.

 

Un mur … une armure …

Et derrière : … moi,

Imperméable,

Seule, forte, protégée,

Auto-protégée !

 

Plus jamais !

Une fois de trop !

Ce soir … une folie dure,

Fini la folie douce !

Moi

 

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1 juillet 2005 5 01 /07 /juillet /2005 00:00

Aube …

Aube de la ville qui s’étire dans la brume.

Aube des « haleines vives et tièdes » du petit matin.

Aube du cœoeur, aussi.

Quand il délie ses poings pour aimer.

Aube du regard.

Quand il se lave pour mieux voir.

Aube de celui qui invente et qui ose, qui se lève,

Pour se risquer.

Aube espérance.

Quand tout est à faire, encore.

Aube naissance. … Enfin !

(...)

 

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30 juin 2005 4 30 /06 /juin /2005 00:00

La joute des mots
se joue de mes maux.
Les mots écrits sont maudits,
je démolis ces mots dits.

Car, qu'’importe l’'infortune,
je porte un trésor
croisé sous un costume.
N’'est posthume que mon corps.

Les verbes sont rares
qui servent bien le vers
et qui bercent le regard
de belles perles de mer.

La vie, par des rimes,
rythme la poésie.
Mais ne touche les cimes
que l’'envie de pause ici.

Alors j’'accroche la veste
sur le mur du silence.
Sans reproche du geste
si sûr de cette jouissance.

Comprenez bien ces mots
détenus dans cette prison :
la plume est un barreau,
la clef est " vivons ! "

Philistin Panger

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28 juin 2005 2 28 /06 /juin /2005 00:00

Les amoureux fervents et les savants austères

Aiment également, dans leur mûre saison,

Les chats puissants et doux, orgueil de la maison,

Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.

Amis de la science et de la volupté,

Ils cherchent le silence et l’horreur des ténèbres;

L'Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres,

S’ils pouvaient au servage incliner leur fierté.

Ils prennent en songeant les nobles attitudes

Des grands sphinx allongés au fond des solitudes,

Qui semblent s’endormir dans un rêve sans fin;

Leurs reins féconds sont pleins d'étincelles magiques,

Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin,

Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques.

Charles Baudelaire

Les fleurs du Mal

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22 juin 2005 3 22 /06 /juin /2005 00:00

Il était temps que tout soit clair
Que la vérité trouve sa place
Que tombe tour à tour les mystères
Que disparaissent les feux et les glaces

La vérité est ailleurs, toujours plus haut
Peut dire justement un inconnu
Pourtant ceux qui connaissent tous mes maux
Tirent sur ma personne à vue

Bien des plaintes jamais de remords
C’est ainsi qu’ils fonctionnent
assassinant mon esprit et mon corps
qui pourtant ils affectionnent

Triste spectacle que leur prétention
ils préfèrent détruire ce qu’ils aiment
que de voir que leur petite intuition
ne valent jamais ce que je sème

Aurais je donc tord de donner amour ?
Devrais je les prendre pour ce qu’ils sont,
Sans qu’ils ne doutent que ce grand détour
Les mènera vers un puit sans fond ?

Ici et maintenant, enfin je les abandonne
Il fallait bien aussi me défendre
et ceux pour qui ces mots raisonnent
aurait dû bien plus tôt comprendre...

Tant pis pour eux !

Philistin Panger

http://www.philistinpanger.com/

 

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22 juin 2005 3 22 /06 /juin /2005 00:00

Il est dans la nature du génie humain de chercher.

La quête, la poursuite du possible,

Aller toujours plus loin.

Et il semble que lorsqu'’on est allé trop loin,

Cela veut dire seulement qu’on n’'est pas allé assez loin.

L'’aventure doit être menée jusqu’au bout.

 

Romain Gary

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22 juin 2005 3 22 /06 /juin /2005 00:00

La lune de ses mains distraites
A laissé choir, du haut de l'air,
Son grand éventail à paillettes
Sur le bleu tapis de la mer.

Pour le ravoir elle se penche
Et tend son beau bras argenté ;
Mais l'éventail fuit sa main blanche,
Par le flot qui passe emporté.

Au gouffre amer pour te le rendre,
Lune, j'irais bien me jeter,
Si tu voulais du ciel descendre,
Au ciel si je pouvais monter !

 

Théophile gautier

Recueil espana

 

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20 juin 2005 1 20 /06 /juin /2005 00:00

Devant une flamme,

dès qu'on rêve,

ce que l'on perçoit n'est rien au regard de ce qu'on imagine ...

Gaston Bachelard

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20 juin 2005 1 20 /06 /juin /2005 00:00

J’ai envie d’écrire la vie.

La vie visitée.

La vie au quotidien.

La vie étonnée d’être en vie.

Envie de la laisser rythmer et ponctuer mes pages. Raconter un monde ordinaire que d’ordinaire on ne voit pas. Instants quelconques, de l’aube à l’aube, morceaux d’existence qui lui donnent un sens. L’histoire d’une femme mûrie sous un soleil pas toujours là pour elle.

J’ai surtout envie de parler d’Elle. De laisser les mots la conter, la raconter, l’envelopper, la dévoiler. Des confidences impersonnelles, personnelles. Mettre ses maux en mots.

Peu importe le contexte, ce n’est pas d' extérieur qu’il s’agit mais bien d’ intérieur. Peu importe qu’Elle soit connue ou pas. Pour qu’Elle ne reste pas dans l'indifférence, je parlerai d’Elle avec amour et respect dans ce qu’Elle est.

Pas de commencement ni de fin d’histoire, pas d’ordre chronologique, juste des moments de vie tels qu’ils arrivent, dans tous les sens, dans tout leur sens.

Elle n’a pas d’âge, Elle est son âge. Son monde est grand, espacé, infini. Son univers de vie tout le contraire. Elle jongle entre ses rêves et ses réalités. Elle joue entre destin et fatalité. Elle danse sur des airs qu’Elle seule entend. Elle s’émeut d’un tourbillon de feuilles. Une sensibilité peu perçue autour d’Elle, importante pour Elle, Elle la confine dans une folie certes douce et cruelle à la fois.

Sa féminité mise à l'épreuve parce que sollicitée sans l’essentiel. Cet essentiel de vie auquel chacun de nous aspire.

 

Sofie

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19 juin 2005 7 19 /06 /juin /2005 00:00

Comment t'as fait maman,
Pour savoir que papa
Beau temps et mauvais temps
Il ne partirait pas
Est-ce que t'en étais sûre
Ou si tu savais pas
Est-ce que les déchirures ça se prévoit.

Comment t'as fait maman
Pour trouver le bon gars
Tu l'as connu comment,
Tu l'as aimé pourquoi
Est-ce qu'il y en avait juste un
Dans tout le présent siècle
Et y s'trouve que c'est toi qui dort avec

{Refrain:}
Comment t'as pu trouver,
Un homme qui n'a pas peur
Qui promet sans trembler
Qui aime de tout son cœur
J'le disais y a longtemps
Mais pas d'la même manière
T'as d'la chance maman
Le plus fort c'est mon père

Comment ça s'fait maman
Que dans ma vie à moi
Avec autant d'amants
Avec autant de choix
Je n'ai pas encore trouvé
Un homme comme lui,
Capable d'être ami, père et mari

Comment t'as fait maman
Pour lui ouvrir ton cœur
Sans qu'il parte en courant
Avec c'que t'as de meilleur
Est-ce qu'il y a des mots magiques
Que t'as dits sans t'rendre compte
Explique-moi donc c'qu'y faudrait que j'raconte.

{Refrain}

Quand j'ai l'air d'les aimer
Les hommes changent de regard
Si j'ose m'attacher
Y s'mettent à m'en vouloir
Si je parle d'avenir
Y sont déjà loin derrière
J'avais raison d'le dire,
Le plus fort c'est mon père.

Vas-tu m'dire maman
Comment t'as pu savoir
Dès le commencement,
Qu'c'était pas un trouillard
Qu'il allait pas s'enfuir
Et qu'il allait tout faire
Pour que je puisse dire
Le plus fort c'est mon père

Quel effet ça t'as fait
Quand tu l'as rencontré
Est-ce que ça paraissait
Qu'il allait tant t'aimer
Les hommes bien souvent
Paraissent extraordinaires
Mais dis-toi bien maman
Qu'le plus fort...c'est mon père.

 

Lynda Lemay

 

... Bonne Fête à tous les Papas ...

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