En ce moment: visiteur(s) |
Sur OB : |
Avant que tu ne parles
on doit pouvoir lire sur
ton visage
ce que tu vas dire.
Pour ce qui est de l'avenir,
il ne s'agit pas de le prévoir
mais de le rendre possible.
.............................................
(Antoine de St Exupéry)
A force de temps,
les questions meurent
sans donner de réponses.
... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...
(Paul Cosquer)
Désires ce que tu possèdes,
détaches-toi de ce que tu possèdes
....................................
maintenant tu es libre.
Juste un clin d'oeil
à mon "Ptit ours"
le 04/01/06
Jour et nuit, blanc et noir, bien et mal, ici et ailleurs, aimer et haïr ...
parce que rien n'existe sans son contraire ...
Un espace de vie où vivent et s'harmonisent sans se contredire, sans se contrarier, sans contrainte ... tous les contraires ...
Un espace de mots, de regards, de tout et de rien ... de coups de coeur et de coups de gueule ... les miens, les vôtres pour en faire les nôtres ...
Quelques photos de neige ...
Chuttt .... Ecoute le silence ...
Ouvre les yeux ...
Les couleurs sont là ...
Juste sous les cristaux ...
Comme une caresse ...
Comme un souffle de vie ...
Tout en douceur ...
( ... )
.
.
.
Souris, ...
le mal trouvera sa voie de sortie plus rapidement si tu l'éclaires.
Laurent
"Chacun dans sa quête du bonheur est sincère mais qu'en est-il?
Une idée énoncée ouvertement ou cultivée plus secrètement?
Des joies simples, des gestes justes, des mots sincères, l'étonnement d'être, un cadeau dans son cristal de lumière, une rencontre bien accordée, une respiration amplifiée dans un présent ébloui, dans l'éternité d'un instant ..
Face au bonheur, l'injustice n'est pas dans les remous ou les violences de la vie, mais plutôt dans l'incapacité à se sentir vivant, au présent, dans le refus de s'agrandir par crainte de se perdre... ou de se trouver ! Elle est dans toutes les ''auto-privations''.
Une toute petite flamme, une petite lumière au ''clair de soi'', veilleuse patiente et fidèle, inaltérable mais qu'il faut raviver souvent, qu'il faut tenir à l'abri des vents, des tempêtes du chagrin, de la pluie du désespoir lié au passé."
Sofie
Il suffisait de rien
D'un soleil libertin
D'un baiser sur ta joue.
Se rencontrer n'est rien
Du hasard et c'est tout.
Il suffisait, tu vois
D'un demain incertain
D'un jour qui voyait naître
Nos déshabitudes.
Il suffisait en fait
De nos deux solitudes
Juste un rien d'imprévu.
Il suffisait de toi
Quelques heures et déjà
Nous partagions le monde.
Matthias Vincenot
Il y a des matins
Tout exprès pour le départ de ceux qui veulent oser.
Des matins où le jour arrive si lentement
que cest à peine si lon distingue les lueurs laiteuses qui imprègnent les nuages.
Ces matins-là ne portent pas despoir.
Ils tirent péniblement, de derrière de lointains invisibles,
une aube triste et sans vie.
Ce sont des matins sans oiseaux,
où la seule vie du ciel est de pluie et de vent.
Tout se déchire lentement,
comme si le jour était trop faible pour effacer ce qui reste de nuit.
Et cest parce que, dans ces matins-là,
il faut que des hommes fabriquent eux-mêmes lespoir à partir de rien,
que seuls ceux qui sont forts oseront sembarquer.
Mais ceux-là iront loin,
qui portent en eux une aube plus lumineuse
que celle qui sefforce déclairer le fleuve
Ils iront tout le jour, sans se lasser,
à la rencontre dun crépuscule dont ils souhaiteront prolonger la vie
jusquau cur de la nuit.
Bernard Clavel« Le Seigneur du Fleuve »
Les caresses des yeux sont les plus adorables ...
Les caresses pour les yeux sont les plus douces ...
elles vont droit au coeur sans intermédiaire aucun...
Il y a des éclairs qui durent l'espace d'un centième de seconde et qui aveuglent.
Il y a des regards qui durent un peu plus longtemps et qui vous éblouissent pour toujours.
Henry Deyglun
Je lègue à mes amis ...
un bleu céruleum pour voler haut,
un bleu de cobalt pour le bonheur,
un bleu d'outremer pour stimuler l'esprit,
un vermillon pour faire circuler le sang allègrement,
un vert mousse pour apaiser les nerfs,
un jaune d'or : richesse,
un violet de cobalt pour la rêverie,
une garance qui fait entendre le violoncelle,
un jaune barite : science-fiction, brillance, éclat,
un ocre jaune pour accepter la terre,
un vert Véronèse pour la mémoire du printemps,
un indigo pour pouvoir accorder l'esprit à l'orage,
un orange pour exercer la vue d'un citronnier au loin,
un jaune citron pour la grâce,
un blanc pur: pureté,
terre de Sienne naturelle: la transmutation de l'or,
un noir somptueux pour voir Titien,
une terre d'ombre pour mieux accepter la mélancolie noire,
une terre de Sienne brûlée pour le sentiment de durée.
Viera da Silva, "Le Testament"
Le regard ne s'empare pas des images,
ce sont elles qui s'emparent du regard.
Elles inondent la conscience.