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  • Lunaysol

Mots de passage

Avant que tu ne parles

on doit pouvoir lire sur

ton visage

ce que tu vas dire.

*********************

 

 

Pour ce qui est de l'avenir,

il ne s'agit pas de le prévoir

mais de le rendre possible.

.............................................

(Antoine de St Exupéry)

 

A  force de temps,

les questions meurent

sans donner de réponses.

... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...

(Paul Cosquer)

 

Désires ce que tu possèdes,

détaches-toi de ce que tu possèdes

....................................

maintenant tu es libre.

 

 

 

 

Juste un clin d'oeil

à mon "Ptit ours"

 le 04/01/06

Jour et nuit, blanc et noir, bien et mal, ici et ailleurs, aimer et haïr ...

parce que rien n'existe sans son contraire ...

Un espace de vie où vivent et s'harmonisent sans se contredire, sans se contrarier, sans contrainte ... tous les contraires ...

Un espace de mots, de regards, de tout et de rien ... de coups de coeur et de coups de gueule ... les miens, les vôtres pour en faire les nôtres ...

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Les mots de ...

2 décembre 2005 5 02 /12 /décembre /2005 22:07

Je crois qu’il cherchait quelque chose, déjà, là bas. Et qu’aujourd’hui encore, ici. Ici et là…
La nature de sa quête est-elle semblable à hier, aujourd’hui ? Ou est-ce seulement la quête elle-même qui persiste, s’obstine à fureter ici, là bas et ailleurs aussi probablement… 

Que cherche t-il donc ? Je ne saurais le dire précisément. Le sait-il vraiment lui-même ? Peut-être rien de tangible ou encore une chose si précise, si infinitésimale, qu’elle se dérobe à la conscience ne laissant demeurer que ce besoin de chercher sans savoir ce que l’on cherche, d’espérer découvrir ce que l’on ne soupçonne pas…
Avec cette voix, qui murmure quelquefois à l’oreille les échos-vagues de peurs, de craintes tapies au plus sombre de l’en-soi. 

Sinon pourquoi revenir ? Pas la première fois, ni la seconde, ni les suivantes, ni toutes ensembles… Pourquoi revenir simplement ? Pourquoi cette régularité du retour ?
Curiosité ? Argument acceptable... La curiosité n’est-elle pas tout à la fois le symptôme, le moteur et l’alibi de la recherche ? 

Bref, il cherche… Ce n’est plus à démontrer. Il cherche, voilà tout. 

Il cherche dans trop de lieux et trop peu méthodiquement. L’exploration est anarchique. Cette recherche là n’est été intériorisée. Elle échappe encore à la foi...
Ou bien fait-il mine de chercher ce qu’il ne cherche pas pour dissimuler ce qu’il cherche vraiment. Mais, sans aucun compte à rendre à quiconque, c’est lui seul qu’il tente de convaincre… 

Se cherche t-il hors soi ? D’une certaine façon oui… Il va chercher ses fragments épars là où il peut.
Non qu’il les ait volontairement semés, non qu’ils lui appartiennent, non qu’il tente de se les approprier, réapproprier, non...
Simplement, s’étreint-il par procuration. Il en a besoin…
S’éteindrait-il sans cela ? Que ferait-il ?
Probablement la même chose qu’avec… Juste quelques certitudes, quelques sourires, quelques colères et cette expérience là en moins, un peu plus hésitant aussi, imperceptiblement… 

Oui, il cherche… Loin de moi l’idée de l’en blâmer… Attachante cette "quête" dont je ne connais ni la nature, ni la portée, ni l’envergure.
Et même s’il cherche parfois innocemment matière à fustiger, ou s'il en donne l’impression… Ou bien je m’abuse… Soit… 

Mais, je ne suis pas certaine qu’il cherche au bon endroit ni de la meilleure façon.
Peut-être cherche t-il trop éperdument… 

Et moi qu’est ce que je cherche, là... ?

Coronis - Desacre

 

 

 

 

 

 

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9 novembre 2005 3 09 /11 /novembre /2005 00:00

Notre vérité profonde nous échappe,

elle se situe au-delà de notre connaissance...

Et nous cédons à l'amour

parce qu'il nous donne une certaine idée de cet inconnaissable...

Au fond il n'y a que ça qui compte...

(Merci Chris...)

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15 octobre 2005 6 15 /10 /octobre /2005 00:00

D’amour mourir ou mourir d’ennui
Si l’amour s’enfuit, l’ennui revient
Et si l’amour s’ennuie, tout est fini
Reste l’ennui sans l’amour, tel un chagrin

D’amour faiblir ou faiblir à l’envie
Si l’amour faiblit l’envie se désespère
Et si l’amour se désespère, il se détruit
Reste l’envie de l’amour, sans promesses

D’amour en rire ou rire à l’amour
Si l’amour rit les cœurs s’épanouissent
Et le rire éclos chaud tel un rouge velours
Reste l’amour et le rire, tendres complices

D’amour rêver ou rêver de croire
Si l’amour croit s’éclaire l’avenir
Et si l’amour rêve belle est l’histoire
Reste le rêve d’un amour qui croit ne jamais mourir

D’amour embrasser ou embrasser l’espoir
Si l’amour espère c’est qu’il y a un demain
Et embrasse un autre chemin si l’amour est sans espoir
Reste l’amour et l’espoir, unis main dans la main

D’amour tout quitter ou quitter sa folie
Si l’amour devient fou éphémère est la passion
Et comble le lit de vos nuits si l’amour est folie
Reste la folie et l’amour, duo magique de la déraison…

 


 

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19 septembre 2005 1 19 /09 /septembre /2005 00:00

Rêver un peu, cela n'engage à rien

Poser la main sur une épaule

Se murmurer des choses drôles

Chantonner des refrains.

Et tant à découvrir dans tous nos univers

Qui se croisent parfois

Mais qu'on marche à l'envers ou que l'on s'entrecroise

On se sentira mieux.

Et quand rien ne va plus

Se raccrocher à presque rien

C'est presque rien l'espoir

Une invention bizarre

Espérer c'est désespérer

C'est déjà n'être pas certain

Alors continuer sans y penser vraiment.

Courir pas toujours droit

Mais tenter d'être

Toujours ce qu'on croit.

Matthias Vincenot

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27 août 2005 6 27 /08 /août /2005 00:00
Comme les déserts sont des déserts

parce que nul ne les ouvre,

le silence est en nous plus vivant que le jour.

Il n'est pas du dedans, il n'est pas du dehors,

il se prolonge à tous les horizons.

Il est comme un espace qui mesure sa force.

Le silence sans barrage va plus loin que les mots.

La seule chose qu'il impose est son écoulement.

S'ouvrir à sa promesse, est naviguer durablement.

S'il s'interroge, il est un chant.

Et s'il est pressenti et s'il est désiré, il ne dit pas son heure.

Il est ce que le temps même ne possède.

Zone de nous inentamée, chacun le côtoie, se sent frôlé.

Il tisse notre en-dedans à sa manière bien à lui.

Paul Cosquer

La vie au bout de soi

 

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21 août 2005 7 21 /08 /août /2005 00:00

Vers qui me fuyez vous ?
De vos silences soudains et de votre arrogance.
Vous avez tout à perdre sûrement rien à gagner
En refusant de naître, obtuse résistance.

Avez-vous peur des lettres, métaphores vivantes,
Allégories tangibles, souvent si émouvantes
Découvrant de votre âme l’obscure vérité
Qui vous interdirait d’être enfin libérés.

Laissons chanter les mots que les rimes soient pures
Vous pourrez me punir devant des stances impures
Ou si vous me jugez comme piètre rimailleur
Qui de la poésie néglige la splendeur.

Je ferais dire aux mots en variant les couleurs
La chaleur de l’amour ou la froidure des pierres
L’obscur de la mort, la grandeur du bonheur
Que l’on puisse y puiser l’ombre ou bien la lumière.

Offrir en quelques mots, les images furtives
D’un passé si présent qu’il annonce l’avenir
En laissant augurer d’une vie à découvrir
Qu’elle soit rayonnante ou nouvelle dérive.

Gimel

 
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2 août 2005 2 02 /08 /août /2005 00:00

Chaque être est un non-sens

 

 J’ai dans la tête un soleil.

Dans le château que j’ai laissé

Nichent des oiseaux et des chansons.

Je t’invite en ce palais pour y déposer nos armures.

Je t’invite en ce palais : nous y cueillerons de l’aubépine. 

 

Nous entrons dans le matin

Où nous sommes attendus des pierres

Et aimés des oiseaux.

Beauté de l’éveil de chaque brin d’arbre

Dont les initiales sont ignorées !

Murmure du Savoir parmi les grands arbres pensifs.

Chaque branche porte le poids d’un soleil.

 

 Entre et contemple !

Mais il se peut que tu déranges …

Si tu croises l’oiseau,

Il te rapportera des branches du Brésil, des soleils de fortune

Et ses bouquets de lunes.

 

 L’oiseau qui ouvre le clocher est le signal :

Il est dit que le fou prendra d’assaut la dune.

Le masque de côté, il dépassera la lune

Pour se vouer aux étoiles, s’exténuer en une comète.

Vois ! Son cœur déjà tinte près du nuage.

J’en garde comme un dessin d’enfant dans mon souvenir.

 

 

 

(Paul Cosquer – la passagère des sables)

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23 juillet 2005 6 23 /07 /juillet /2005 00:00

Quand la parole avoue ses limites et ses impasses,

Quand les geste ne prêtent plus main forte ...

Comment rejoindre à travers mots celui dont bien des options m'éloignent ?

C'est l'opacité des choix individuels qui provoque des blessures, superficielles sans doute, mais dont la cicatrice fraîche s'irrite au moindre frottement !

Sofie

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17 juillet 2005 7 17 /07 /juillet /2005 00:00

Le temps me manque pour exposer mes projets.

J'aurais pourtant beaucoup à dire au sujet des Heures, et de ma découverte: comment je creuse de belles grottes derrière mes personnages.

Je crois que cela donne exactement ce qu'il me faut : humanité, humour, profondeur.

Mon idée est de faire communiquer ces grottes entre elles, et que chacune s'offre au grand jour, le moment venu.

Virginia Woolf
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5 juillet 2005 2 05 /07 /juillet /2005 00:00

Au lever d'un jour,

Ou peut-être à l'approche d'une nuit ...

Les couleurs palissaient,

Les voiles tombaient peu à peu

Masquant un décor sans importance.

Nos paupières couvraient  nos  yeux,

Plus rien autour n'existait,

Liberté pure.

 

Plus rien que nous,

Que ton corps

Que tu me livrais sans fards,

Sans protection,

Nu, fragile

Ton corps,

Naufragé volontaire

Abandonnait sa lutte

Et se laissait dériver

Aux vagues du seul plaisir.

Tu n'étais plus le maître

Entre mes mains

Interprètes de paroles profondes.

 

 

Dans cet abandon, je t'ai possédé,

Tu as été mien.

 

Offres-moi ton corps

Encore,

Tremblant, pleurant,

Gémissant, enfant.

Ce cri comme une prière,

Une supplication sans attente,

Un don, un souffle d'âme

Qui l'espace d'un instant

Peu jaillir

Sans retenue.

Dans la confiance absolue,

Vague folle au détour d'une nuit,

Tu quittes ton corps offert

Pour mieux  me rejoindre.

Viens.

Dans cet abandon, tu seras toujours mon vainqueur,

Je serai à nouveau conquise

comme une terre nouvelle,

Tu seras le roi, mon Roi

et je serai ta Reine éphémère.

Val

 

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