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  • Lunaysol

Mots de passage

Avant que tu ne parles

on doit pouvoir lire sur

ton visage

ce que tu vas dire.

*********************

 

 

Pour ce qui est de l'avenir,

il ne s'agit pas de le prévoir

mais de le rendre possible.

.............................................

(Antoine de St Exupéry)

 

A  force de temps,

les questions meurent

sans donner de réponses.

... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...

(Paul Cosquer)

 

Désires ce que tu possèdes,

détaches-toi de ce que tu possèdes

....................................

maintenant tu es libre.

 

 

 

 

Juste un clin d'oeil

à mon "Ptit ours"

 le 04/01/06

Jour et nuit, blanc et noir, bien et mal, ici et ailleurs, aimer et haïr ...

parce que rien n'existe sans son contraire ...

Un espace de vie où vivent et s'harmonisent sans se contredire, sans se contrarier, sans contrainte ... tous les contraires ...

Un espace de mots, de regards, de tout et de rien ... de coups de coeur et de coups de gueule ... les miens, les vôtres pour en faire les nôtres ...

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Les mots de ...

18 décembre 2005 7 18 /12 /décembre /2005 15:49

Dis-moi juste un mot
Un mot qui soit si beau,
Un tout petit mot de rien.
Un mot qui soit le tien,
Un mot qui soit le mien.
Un mot qui dise combien
On a besoin de ce lien.
Un mot si quotidien
Qu'il semble si ancien.
Un mot si musicien
Qu'il semble si aérien.

Simple mot épicurien

...

Viens !

J.L.M.

 

A fleur de Mots

 

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18 décembre 2005 7 18 /12 /décembre /2005 15:35

C'est peut-être le bonheur,
Juste un moment passé,
Une minute. Tout à l'heure,
Ou juste une simple pensée.

C'est peut-être une émotion
Juste un sourire ressassé,
Une seconde d'immersion
Dans un monde insensé.

C'est peut-être une envie,
Juste un rêve caressé,
Un désir inassouvi,
Un avenir sans se presser.

C'est rien et tout à la fois,
Et même plus, quelquefois...

J.L.M  (Merci beaucoup ..)

A Fleur de Mots


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2 décembre 2005 5 02 /12 /décembre /2005 22:07

Je crois qu’il cherchait quelque chose, déjà, là bas. Et qu’aujourd’hui encore, ici. Ici et là…
La nature de sa quête est-elle semblable à hier, aujourd’hui ? Ou est-ce seulement la quête elle-même qui persiste, s’obstine à fureter ici, là bas et ailleurs aussi probablement… 

Que cherche t-il donc ? Je ne saurais le dire précisément. Le sait-il vraiment lui-même ? Peut-être rien de tangible ou encore une chose si précise, si infinitésimale, qu’elle se dérobe à la conscience ne laissant demeurer que ce besoin de chercher sans savoir ce que l’on cherche, d’espérer découvrir ce que l’on ne soupçonne pas…
Avec cette voix, qui murmure quelquefois à l’oreille les échos-vagues de peurs, de craintes tapies au plus sombre de l’en-soi. 

Sinon pourquoi revenir ? Pas la première fois, ni la seconde, ni les suivantes, ni toutes ensembles… Pourquoi revenir simplement ? Pourquoi cette régularité du retour ?
Curiosité ? Argument acceptable... La curiosité n’est-elle pas tout à la fois le symptôme, le moteur et l’alibi de la recherche ? 

Bref, il cherche… Ce n’est plus à démontrer. Il cherche, voilà tout. 

Il cherche dans trop de lieux et trop peu méthodiquement. L’exploration est anarchique. Cette recherche là n’est été intériorisée. Elle échappe encore à la foi...
Ou bien fait-il mine de chercher ce qu’il ne cherche pas pour dissimuler ce qu’il cherche vraiment. Mais, sans aucun compte à rendre à quiconque, c’est lui seul qu’il tente de convaincre… 

Se cherche t-il hors soi ? D’une certaine façon oui… Il va chercher ses fragments épars là où il peut.
Non qu’il les ait volontairement semés, non qu’ils lui appartiennent, non qu’il tente de se les approprier, réapproprier, non...
Simplement, s’étreint-il par procuration. Il en a besoin…
S’éteindrait-il sans cela ? Que ferait-il ?
Probablement la même chose qu’avec… Juste quelques certitudes, quelques sourires, quelques colères et cette expérience là en moins, un peu plus hésitant aussi, imperceptiblement… 

Oui, il cherche… Loin de moi l’idée de l’en blâmer… Attachante cette "quête" dont je ne connais ni la nature, ni la portée, ni l’envergure.
Et même s’il cherche parfois innocemment matière à fustiger, ou s'il en donne l’impression… Ou bien je m’abuse… Soit… 

Mais, je ne suis pas certaine qu’il cherche au bon endroit ni de la meilleure façon.
Peut-être cherche t-il trop éperdument… 

Et moi qu’est ce que je cherche, là... ?

Coronis - Desacre

 

 

 

 

 

 

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9 novembre 2005 3 09 /11 /novembre /2005 00:00

Notre vérité profonde nous échappe,

elle se situe au-delà de notre connaissance...

Et nous cédons à l'amour

parce qu'il nous donne une certaine idée de cet inconnaissable...

Au fond il n'y a que ça qui compte...

(Merci Chris...)

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31 octobre 2005 1 31 /10 /octobre /2005 00:00

Si je n’avais regardé plus loin que mon quotidien
Jamais je n’aurais frôlé la courbe de ton manque
Entre ciel et terre il existe un espace pour rêver
Conquérir ton sourire et se perdre en tendresse 

 

Faire la mise à jour quotidienne de mes sentiments
le bonheur se trouve au fond de ta poche en planque
Le son de ta voix passe en boucle à radio vérité
Ignorer les sultans et leurs colliers de maîtresses 

 

Au plus loin puisse nous envoler notre destin
Le goût de ta complicité à jamais sur ma langue
Du cap et du temps ne jamais douter sans dériver
Les résignés ne peuvent comprendre notre ivresse

 

Et de la suite gardons le secret sans bruit...

Phil ...

http://philsland.blogs.com/

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22 octobre 2005 6 22 /10 /octobre /2005 00:00

Parce que j’ai déjà tout donné
Mon corps, mes rêves, mes années
Pourquoi devrais-je y croire encore
Pour être oubliée telle une île sans trésors

Parce que j’ai cru au bonheur
Et j’ai trop souvent refoulé mes pleurs
Pourquoi devrais-je encore le prier
Pour qu’il vienne à ma solitude m’arracher

Parce que j’ai consacré des heures
A aimer et ainsi faire mon malheur
Pourquoi devrais-je alors espérer
Une histoire qui fait de moi l’abandonnée

Parce que j’ai pleuré tant de fois
Sur des hommes que j’avais fait rois
Pourquoi devrais-je envier cet amour
Qui fait de moi une reine sans atours

Donnez-moi, oui, donnez-moi
Une seule raison pour que j’y crois
L’amour n’est qu’un chemin de croix
Et sur sa route j’ai perdu en lui ma foi

Parce que j’ai cru avoir trouvé
Les ruptures ne furent que cruauté
Pourquoi, oui, dites-moi pourquoi
Le prochain devrais-je l’aimer… ?

 

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15 octobre 2005 6 15 /10 /octobre /2005 00:00

D’amour mourir ou mourir d’ennui
Si l’amour s’enfuit, l’ennui revient
Et si l’amour s’ennuie, tout est fini
Reste l’ennui sans l’amour, tel un chagrin

D’amour faiblir ou faiblir à l’envie
Si l’amour faiblit l’envie se désespère
Et si l’amour se désespère, il se détruit
Reste l’envie de l’amour, sans promesses

D’amour en rire ou rire à l’amour
Si l’amour rit les cœurs s’épanouissent
Et le rire éclos chaud tel un rouge velours
Reste l’amour et le rire, tendres complices

D’amour rêver ou rêver de croire
Si l’amour croit s’éclaire l’avenir
Et si l’amour rêve belle est l’histoire
Reste le rêve d’un amour qui croit ne jamais mourir

D’amour embrasser ou embrasser l’espoir
Si l’amour espère c’est qu’il y a un demain
Et embrasse un autre chemin si l’amour est sans espoir
Reste l’amour et l’espoir, unis main dans la main

D’amour tout quitter ou quitter sa folie
Si l’amour devient fou éphémère est la passion
Et comble le lit de vos nuits si l’amour est folie
Reste la folie et l’amour, duo magique de la déraison…

 


 

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7 octobre 2005 5 07 /10 /octobre /2005 00:00

Si tu m'oublies
je veux que tu saches
une chose.


Tu sais ce qu’il en est:
si je regarde
la lune de cristal, la branche rouge
du lent automne de ma fenêtre,
si je touche
près du feu
la cendre impalpable
ou le corps ridé du bois,
tout me mène à toi,
comme si tout ce qui existe,
les arômes, la lumière, les métaux,
étaient de petits bateaux qui naviguent
vers ces îles à toi qui m’attendent.


Cependant,
si peu à peu tu cesses de m’aimer
je cesserai de t’aimer peu à peu.


Si soudain
tu m’oublies
ne me cherche pas,
puisque je t’aurai aussitôt oubliée.


Si tu crois long et fou
le vent de drapeaux
qui traversent ma vie
et tu décides
de me laisser au bord
du coeur où j’ai mes racines,
pense
que ce jour-là,
à cette même heure,
je lèverai les bras
et mes racines sortiront
chercher une autre terre.


Mais
si tous les jours
à chaque heure
tu sens que tu m’es destinée
avec une implacable douceur.
Si tous les jours monte
une fleur à tes lèvres me chercher,
ô mon amour, ô mienne,
en moi tout ce feu se répète,
en moi rien ne s’éteint ni s’oublie,
mon amour se nourrit de ton amour, ma belle,
et durant ta vie il sera entre tes bras
sans s’échapper des miens.

Pablo Neruda

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4 octobre 2005 2 04 /10 /octobre /2005 00:00

Après tout je t’aimerai
Comme si c’était toujours avant
Comme si à force d’attendre
Sans te voir sans que tu viennes
Tu étais éternellement
En train de respirer près de moi.


Près de moi avec tes habitudes
Avec ta couleur et ta guitare
Comme sont ensemble les pays
Dans les leçons de l’école
Et deux contrées se confondent
Et il y a un fleuve près d’un fleuve
Et deux volcans s’élèvent ensemble.


Près de toi c’est près de moi
Et loin de tout est ton absence
Et la lune est couleur d’argile
Dans la nuit du tremblement
Quand dans la terreur de la terre
S’assemblent les racines
Et l’on entend tinter le silence
Avec le son de l’épouvante.
La peur est aussi un chemin.
Et entre ses pierres effrayantes
La tendresse peut marcher
à quatre pieds et quatre lèvres.


Car sans s’éloigner du présent
Qui est une bague délicate
Nous touchons le sable d’hier
Et dans la mer l’amour évoque
Une fureur incessante.

Pablo Neruda (extrait de Le coeur jaune)

 

 

 

 

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19 septembre 2005 1 19 /09 /septembre /2005 00:00

Rêver un peu, cela n'engage à rien

Poser la main sur une épaule

Se murmurer des choses drôles

Chantonner des refrains.

Et tant à découvrir dans tous nos univers

Qui se croisent parfois

Mais qu'on marche à l'envers ou que l'on s'entrecroise

On se sentira mieux.

Et quand rien ne va plus

Se raccrocher à presque rien

C'est presque rien l'espoir

Une invention bizarre

Espérer c'est désespérer

C'est déjà n'être pas certain

Alors continuer sans y penser vraiment.

Courir pas toujours droit

Mais tenter d'être

Toujours ce qu'on croit.

Matthias Vincenot

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