En transit, dans un train, le paysage qui défile et change m'inspire, je vais vers ce que je veux voir, je laisse derrière un endroit que j'oublierai, un mauvais choix !
De questions en réponses les minutes qui passent me rapprochent de moi, je lis, je pense, je m'inspire de quelques lignes pour écrire les miennes .
« Parce qu'on a passé le cap du milieu de l'âge, faut-il arrêter de commencer ? » cette petite phrase m'interpelle !
Non, bien sur que non. Par goût du défi ou pour l'inachevé encore en cours ? Me voilà rendue à moi-même, à mes propres ressources, assaillie par les doutes. Quelle est ma mission ?
Là où j'irai, peu de visages me sont familiers. Inconnu mêlé d'inconfort pour le plaisir de vivre ailleurs.
Passer d'une rive à l'autre, je n'ai pas encore quitté la mienne et je sais que l'angoisse se situe au milieu du fleuve, ma vie m'appelle, je suis déjà debout prête à partir, à me trouver, à quitter ma vision des choses et mes certitudes, mes interrogations emprisonnantes. A voir au delà de mes habitudes et à apprendre à relativiser les conflits intérieurs
Et faire le vide pour permettre d'autres pleins en laissant l'espace suffisant à l'imprévu.
Quelques phrases, en chemin, pour me préparer au (re)commencement, pour ne rien laisser s'enliser dans l'insignifiance toutes les étapes sont importantes !
Sofie