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  • Lunaysol

Mots de passage

Avant que tu ne parles

on doit pouvoir lire sur

ton visage

ce que tu vas dire.

*********************

 

 

Pour ce qui est de l'avenir,

il ne s'agit pas de le prévoir

mais de le rendre possible.

.............................................

(Antoine de St Exupéry)

 

A  force de temps,

les questions meurent

sans donner de réponses.

... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...

(Paul Cosquer)

 

Désires ce que tu possèdes,

détaches-toi de ce que tu possèdes

....................................

maintenant tu es libre.

 

 

 

 

Juste un clin d'oeil

à mon "Ptit ours"

 le 04/01/06

Jour et nuit, blanc et noir, bien et mal, ici et ailleurs, aimer et haïr ...

parce que rien n'existe sans son contraire ...

Un espace de vie où vivent et s'harmonisent sans se contredire, sans se contrarier, sans contrainte ... tous les contraires ...

Un espace de mots, de regards, de tout et de rien ... de coups de coeur et de coups de gueule ... les miens, les vôtres pour en faire les nôtres ...

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Les mots de ...

24 avril 2005 7 24 /04 /avril /2005 00:00

   ETHIQUE DU NORD

Hommage au plat pays

Dans ce paysage sans hauteur, où le regard en montant ne rencontre que les nuages et rien qui les soutienne, n'était le cri d'un clocher entre les peupliers, qui est contraint de chercher en lui-même l'altitude?
Quand se taisent aux fenêtres les fredonnements du soleil--pour d'autre cieux son plain-chant-- et que roussissent les frondaisons, il se fait temps d'allumer les lampes, d'exciter les feux, de rentrer au profond de soi-même en quête d'une vie plus rigoureuse.
L'hiver sera trop doux pour aiguiser nos sens: dans les pluies, les grésils, les neiges fugaces, s'exténuera notre soif d'austérité. Il nous faudra tenir dans la grisaille sans gloire des bourbiers et tenir encore; en attente d'un improbable printemps.
Qui surgira soudain sous les flaques minuscules des violettes, au milieu de la danse des jacinthes sauvages, sous les cascades des vergers en fleurs, dans les parfums oppressants des narcisses et des lilas.
Pays tempéré, plat pays sans certitudes, sans passions sinon obscures et toujours retenues. Pays de tendresses longues et d'élans discrets.
Régions d'ombres fluides, agitées par les vents jouant dans les ormes, les hêtres pourpres, les vastes marronniers; régions d'eaux lentes, de collines basses.
Territoires intérieurs livrés aux fervents : les attentifs du petit matin, les patients de midi, les attardés du jour.

Terres de fidèles.

C. Nys-Mazure

une vue de la "cité ardente" (Liège)

 

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commentaires

W
Très très joli texte! Digne de Brel<br /> Bises de la dragonne
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M
Bonjour,<br /> <br /> Bel article : je connais un peu Liège.<br /> Le plat pays : c'est vrai...<br /> <br /> Bon chemin. <br />
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